Cette année, la Journée internationale des peuples autochtones intervient quelques semaines seulement après la découverte tragique de 215 corps dans une fosse commune sur le site de l'ancien pensionnat autochtone de Kamloops. Aucun mot ne saurait rendre compte de l'ampleur de cette horreur, ni réconforter les victimes d'un système qui a arraché des enfants à leurs parents et laissé des générations entières dans la souffrance.
Lorsque la Commission de vérité et réconciliation a été créée en juin 2008, l'espoir était réel de voir le gouvernement assumer enfin la responsabilité d'une histoire d'exploitation et de génocide des peuples autochtones. Bien que des mesures positives aient été prises, la dissolution de la commission en décembre 2015 a laissé un vide en matière de responsabilité pour notre passé collectif, et a souligné un manque continu d'action pour aller de l'avant.
Notre organisation a depuis longtemps reconnu ses lacunes en matière de programmes et de soutien aux communautés autochtones. Au cours des derniers mois, nous avons pris des mesures pour y remédier et nous sommes optimistes pour l'avenir. Toutefois, le problème actuel est plus important qu'un simple programme; c'est le besoin et l'absence d'un engagement sincère et tangible envers les relations et la collaboration avec les communautés autochtones, et la compréhension de leur réalité.
Le sport a le pouvoir de rassembler les gens, de créer des liens de fraternité et des expériences communes. Grâce au sport, nous pouvons également reconnaître et apprécier la diversité, l'histoire et l’unicité. Si des pouvoirs plus grands que des organisations comme la nôtre doivent intervenir; nous sommes néanmoins déterminés à faire notre part, par nos moyens, pour améliorer ce que nous sommes. Dans le sport, les athlètes sont appelés à s'améliorer. La volonté de se perfectionner, d'être meilleur que la veille, est une composante de l’ADN du sport.
Nous devons l'appliquer à la façon dont nous fonctionnons en tant qu'organisation et à la façon dont nous nous engageons auprès de toutes les communautés, chaque jour. Citius, altius, fortius* n'est pas seulement un appel à la compétition, mais une métaphore de l'esprit humain et de l'obligation collective que nous devons avoir les uns envers les autres.
Cordialement,
Duane Wysynski
Président, Dodgeball Canada
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